Автор работы: Пользователь скрыл имя, 11 Июня 2013 в 14:48, курсовая работа
Ajourd’hui la langue est au coeur de notre vie sociale mais on n’en a pas toujours une claire conscience. La parole, comme toutes les autres, a son dévéloppement régulier et ses lois organiques. La langue française est obligée à la langue latine qui a fait une grande contribution dont on peut observer même de nos jours - des changements profonds, mais réguliers dans la forme des mots, des altérations dans la nature des voyelle, des modification dans le système de formation des composés et dérivés. L’accent français est aussi un emprunt à la langue latine. L’accent est purement rélatif. De plus l’accent est susceptible de changer de place suivant les modifications apportées au mot ou à la phrase où il se retrouve .
Introduction_____________________________________________________________2
Chapitre 1.
Le système accentuel du français et sa valeur stylistique_______________3
. Qu’est ce que c’est que l’accent du français ?____________________3
. Les fonction de l’accent____________________________________6
. L’accent primaire et l’accent secondaire________________________8
L’accent d’insistance______________________________________11
2. La norme de la prononciation ___________________________________12
2.1. Le rythme, la pause, la mélodie_____________________________13
2.2. Intonation et discours____________________________________14
Chapitre 2.
Les traits phonétiques du français populaire général________________16
La variation individuelle et la variation sociale____________________17
Variation dialectale_________________________________________17
Accent « populaire », régionaux et ruraux________________________18
Accent familier et accent populaire.______________________________19
Typologie du style radiophonique et télévisuel.____________________20
L’utilisation dans la pratique pédagogique________________________21
Conclusion______________________________________________________24
Résumé_________________________________________________________25
Références blibliographiques_______________________________________26
TABLE DES MATIERES
Introduction__________________
Chapitre 1.
2. La norme de la prononciation ______________________________
2.1.
Le rythme, la pause, la mélodie_______________________
2.2.
Intonation et discours______________________
Chapitre 2.
Conclusion____________________
Résumé________________________
Références blibliographiques_____________
INTRODUCTION
Ajourd’hui la langue est au coeur de notre vie sociale mais on n’en a pas toujours une claire conscience. La parole, comme toutes les autres, a son dévéloppement régulier et ses lois organiques. La langue française est obligée à la langue latine qui a fait une grande contribution dont on peut observer même de nos jours - des changements profonds, mais réguliers dans la forme des mots, des altérations dans la nature des voyelle, des modification dans le système de formation des composés et dérivés. L’accent français est aussi un emprunt à la langue latine. L’accent est purement rélatif. De plus l’accent est susceptible de changer de place suivant les modifications apportées au mot ou à la phrase où il se retrouve .
L’accent est la notation de ce qu’il y a de musical dans la prononciation, de la mélopé du langage. Il distinque en effet les syllabes sur lequelles on doit éléver la voix de celle sur lesquelles on doit l’abaisse, et procure ainsi, en faisant alterner les sons aigus et les sons graves, un chant qui lui a valu son nom.
L’accentuation de la langue française est un de ses caractères essentiels, et contribue beacoup à déterminer sa nature et son génie.
J’ai choisi ce sujet, car l’accentuation française joue le grand rôle dans la prononciation et cette question reste toujours actuelle, pour que la pronontiation soit pure et correcte.
Je voudrais faire le survol descriptif et explicatif de l’accent français pour mettre en relief l’étroite solidarité qui l’unit au rythme et à l’intonation dans leur comportement fonctionnel et leur étroite parenté. De plus, montrer que l’intonation, le rythme, les pauses donnent aussi ‘l’accent’ à la langue et ce sont porteurs de sens.
Objectif: apprendre la question sur l’accentuation dans la langue française contemporaine .
Objet à étudier: la langue française moderne
Le sujet de l’étude consiste à l’ouverture des traits particuliers de l’accantuation française, de son importance.
La structure de l’étude. Cette thèse se compose d’une introduction, de 2 chapitres, une adjonction avec deux enregistrements consacrés à la prononciation des annonceurs, d’une conclusion, d’un résumé en ukrainien, et d’une liste de la littérature utilisée.
CHAPITRE 1
1.1 Qu’est-ce que l’accent du français?
Pour désigner ce que les romanistes appellent ‘accent tonique’, les phonéticiens et les linguistes disent accent car le mot tonique signifie ‘de hauteur’, et il n’est pas souhaitable de lier un terme de fonction à un terme de réalisation.
Selon Martinet «L’accent est la mise en valeur d’une syllabe et d’une seule
dans ce qui représente, pour une langue donnée, l’unité accentuelle». Pour les
linguistes, en général, l’accent établit une hiérarchie de syllabes, un contraste sur l’axe syntagmatique et a une fonction démarcative ou distinctive dans certaines
langues.
Certains auteurs affirment que les langues à accent fixe sont des langues sans
accent. Le principal argument qui soutient cette thèse est que l’accent n’assume
pas de fonction distinctive dans les langues à accent fixe. Hjelmslev fut
l’un des premiers à considérer la langue française comme langue sans accent.
Togeby considère que l’accent fixe du français ne peut assumer de fonction sémantique et morphologique et, qu’il n’est donc pas phonologiquement distinctif. Pilch considère que le français est une langue où l’accent n’a pas de fonction linguistique.
Pour Pilch:
Le critère opérationnel qui caractérise une langue sans accent est qu’elle
n’admet pas d’oppositions entre deux séquences de phonèmes identiques ayant
des frontières de mot à des endroits différents.
D’après Fónagy, dans
L’exemple que Pilch cite pour illustrer sa thèse ‘six lapins vs s’il a peint’
l’homorythme n’est pas de rigueur. Les adjectifs numéraux attirent souvent
l’accent, ce qui permet de distinguer / silap~ε / de / sila’p~ε /. [7]
Dans une perspective différente, certains auteurs soutiennent que c’est l’absence d’un accent de mot au profit d’un accent de groupe qui caractérise les langues sans accent. Carton affirme que si beaucoup de francophones ont l’impression que leur langue est sans accent tonique, c’est parce que l’unité accentuelle est élastique. [3]
Voici quelques exemples pour illustrer cette théorie
- Il regarde l’étable? [il rə gardə letabl?]
- Il regarde les tables? [il rə gardə le tabl?]
- Le portail est ouvert. [lə pɔrtaj jɛ’ tuvɛr]
- Le portail est tout vert. [lə pɔrtaj jɛ ɛtu’ vɛ:r]
Ces phrases perdent leur ambiguïté avant la fin de la phrase grâce aux indices de segmentation prosodique qui marquent la fin des groupes phonologiques.Dans la première phrase la coupure se trouve après: ‘regarde’ et, dans la deuxième après ‘les’. En ce qui concerne la ‘troisième phrase’, la frontière se trouve après ‘est’;
tandis que dans la quatrième, après le quantificateur ‘tout’ qui demande une pause. Il s’agit là d’un problème morphosyntaxique.
L’accent de mot disparaît au profit de l’accent de groupe; l’accent permet de
distinguer:
/ il rə gardə ‘ letabl / il rə gardə le’ tabl /
/ lə pɔrtaj jɛ’ tuvɛr / lə pɔrtaj jɛ ɛtu’ vɛ:r /
Il convient d’adopter un critère de segmentation qui soit valable pour les différentes unités linguistiques constituées à partir de l’organisation du message -facteurs syntaxiques-, de l’apport d’information -facteurs sémantiques-, et de la situation de communication -facteurs pragmatiques.
Le français est une langue à accent fixe, la place de l’accent se place toujours sur la dernière syllabe du mot isolé ou du groupe, du syntagme dans lequel il est inséré: Jolie // jolie poupée (sur la dernière syllabe du syntagme).
Le français est une langue à accent syntaxique,l’accent ne porte pas sur un mot comme l’italien, où tous les mots lexicalement pleins portent un accent. En français l’accent porte sur un syntagme.
En français il faut distinguer deux types d’accent, un accent dit interne, non emphatique, et un accent dit externe ou emphatique lié à des facteurs expressifs et intellectuels, alors que le premier est purement linguistique.
L’accent interne frappe la dernière syllabe du mot isolé (l’avant-dernière si elle comporte un [ɛ]): Fillette; blanquette; garçon, ou la dernière syllabe du groupe dans lequel il est inséré: Un petit garçon.
Notre unité accentuelle, c’est le groupe, non le mot.
Tout le problème est alors celui de la délimitation de ces groupes. S’il existe en effet des interdits, il n’existe pas de règle pour les définir. Les interdits concernent les mots dits clitiques qui sont nécessairement atones, comme les déterminants ou les pronoms personnels. Ces clitiques sont des proclitiques,c’est-à-dire qu’ils s’appuient en quelque sorte sur le mot qui les suit et qui,pouvant porter l’accent, présente une syllabe dite, selon P. Garde, accentogène (unités, susceptibles d’être définies syntaxique et sémantiquement, qui portent l’accent dans certains contextes): Je le sais.
Les interdits sont aussi en fonction de la construction syntaxique. Ainsi, il est possible de séparer le substantif de l’adjectif qui le suit, et de placer deux accents dans un groupe comme Un concert merveilleux.
Mais on ne pourra pas séparer l’adjectif du substantif qui le suit, et un groupe comme Un merveilleux concert ne pourra porter qu’un accent sur le dernier mot. En dehors de ces cas, plusieurs placements d’accent sont possibles selon l’indépendance plus ou moins grande que l’on attribue aux groupes. Soit la
phrase de Gérard de Nerval:
Comment peindre l’étrange désespoir où ces idées me réduisirent peu à
peu? Un mauvais génie avait pris ma place dans le monde des âmes; -pour
Aurélia, c’était moi-même, et l’esprit désolé qui vivifiait mon corps, affaibli,
dédaigné, méconnu d’elle, se voyait à jamais destiné au désespoir ou au néant.[20]
Si la ponctuation impose le placement d’accent sur: comment, désespoir, où, peu à peu, rien ne s’oppose à ce que les groupes ainsi délimités soient eux-mêmes subdivisés et à ce que l’on place des accents par exemple sur: comment, l’étrange, désespoir, ces idées, peu à peu.
Comment peindre l’étrange désespoir où ces idées me réduisirent peu à peu?
Après avoir vu l’importance de la place de l’accent, il convient d’étudier ses fonctions.
1.2. Les fonctions de l’accent
Du point de vue fonctionnel un accent assume les fonctions variées dont il dispose parce qu’il est en opposition avec un autre type d’accent qui aurait pu être à sa place. Ces unités ont un sens dans la chaîne parlée. Il s’agit de considérer les traits prosodiques dans leur continuum; l’intonation doit être étudiée dans cette perspective.
C’est ici une affaire d’interprétation. Les fonctions de cet accent sont multiples. Nous avons affaire en premier lieu à une fonction démarcative, puisque, frappant toujours la dernière syllabe d’un groupe, il en signale une des frontières. Cette fonction permet des levées d’ambiguïté: par exemple dans le groupe un patient assistant, selon que le substantif est assistant ou patient, l’accent sur patient sera possible ou non. Il s’agit en second lieu d’une fonction contrastive, qui se traduit par la mise en relief de la syllabe accentuée par rapport aux syllabes atones qui l’entourent. Enfin, c’est peut-être là son rôle essentiel, l’accent joue un rôle dans l’intonation, puisqu’il tombe sur la dernière syllabe du groupe intonatif et en quelque sorte souligne l’effet de relief mélodique.
L’accent externe ou emphatique est également fixe, mais frappe cette fois la première syllabe d’un mot:
Je n’ai pas dit boulette, j’ai dit poulette.
Il a vu une balise, pas une valise.
Un seul phonème oppose: châtain de satin.
Elle a dit croissant et pas trois cents.
C’est le chouchou, pas le joujou
Ses fonctions sont les mêmes que celles de l’accent interne (contrastive et démarcative). Il présente de surcroît une fonction d’insistance ou de mise en relief expressive.
L’accent permet de repérer des patrons internes différents:
- impossible / impossible.
Pour Fernand Carton,
L’accent à fonction purement contrastive n’existe plus en français contemporain. Pour Rossi et Di Cristo, ce que nous continuons à appeler ‘accent’ est un fait d’intonation. En effet, il (l’accent) assume une fonction démarcative: il est final de groupe. Soit une phrase simple: ‘elle a acheté une robe très courte’: il y a trois unités de sens. Mais ces unités sont élastiques: je peux placer trois proéminences accentuelles, ou n’en mettre que deux (té et court’), ou même, en parlant très vite, une seule (court’). [3]
Les phonèmes, unités minimales de la chaîne parlée, analysables en traits articulatoires et acoustiques, assurent une fonction distinctive dans la langue. Ils se combinent en unités de rangs supérieurs: la syllabe et les groupements de syllabes (mots phoniques, groupes rythmiques, groupes de souffle) appelés unités suprasegmentales dans la linguistique américaine et prosodèmes dans les études européennes. Le terme prosodie désigne le domaine de la phonétique qui étudie ces unités, leurs caractéristiques physiques et leurs fonctions linguistiques.
On classe dans la prosodie tous les faits de parole qui n’existent pas dans le cadre phonématique, c’est-à-dire qui échappent à la deuxième articulation. Physiquement, il s’agit en général de faits phoniques nécessairement présents dans tout énoncé parlé: l’énergie avec laquelle on articule est toujours là, à un degré quelconque; dès que la voix se fait entendre, les vibrations de la glotte ont une fréquence et donnent à chaque instant une hauteur mélodique déterminée; un autre trait est la durée, qui est un aspect physique inéluctable de la parole, puisque les énoncés se développent dans le temps.
Les limites des unités prosodiques ne coïncident pas avec la segmentation de la chaîne qui livre les phonèmes au sens le plus généralement admis du terme. Les faits prosodiques concernent et caractérisent des unités de la chaîne dont les dimensions ne sont pas nécessairement celles des phonèmes. Ces unités sont souvent plus considérables que le phonème, comme la syllabe ou le noyau syllabique qui comporte fréquemment une diphtongue de deux phonèmes. Elles peuvent aussi être plus petites que lui, comme lorsqu’on analyse le noyau
syllabique (qui peut être un phonème unique) en deux mores successives.
Le français est une langue dite à accent fixe, mais même si l’accent n’a pas une fonction distinctive, les différents paramètres acoustiques de l’accent français sont: la durée, l’intensité, la hauteur, le timbre et les pauses. Bien que l’auditeur ne compte pas sur ces paramètres pour appréhender le message, ceux-ci ont un rôle linguistique.
La détermination des groupes accentuels est difficile en français, car cette notion ne se fonde pas sur la notion de mot. S’il s’agit d’une expression figée, plusieurs mots peuvent correspondre à une seule unité de sens, par exemple: des sans culottes et parfois à deux: ils se baignaient sans culottes.
Tout groupe de mots étroitement liés par le sens et non séparés par une pause, est susceptible d’être traité comme une unité accentuelle unique, donc doté d’un seul accent. [10]
On distingue donc deux types d’accent qui désignent des réalités différentes sur le plan structural: l’accent primaire, qui actualise un accent lexical, est marqué par un allongement de durée significative. Et les accents secondaires, des fonctions énonciatives, expressive et/ou rythmique, sont l’intensité et la fréquence fondamentale.
1.3. L’accent primaire et l’accent secondaire
Le mot n’est pas autonome au poit de vue d’accent . Dans l’énoncé les mots sont liés selon des règles de liaison.
Il existe une terminologie pour décrire l‘accent : accent tonique, atone, objectif, interne , lexival , accent de groupe, accent de mot On dit que l’accent toujours retombe sur la dernière syllabe d’où le terme : accent do mot et accent lexical.
Selon M.Grammont, N.S.Troubetzkoy, G.Faure, H. Meschonnic,P.Mertnes, la notion d’accent de mot en français peut être considéré comme pure abstraction, l’accent étant essentiellement un accent de groupe.
Rossi affirme : «L’accent interne est détérminé par des contraintes lexicales et assume une fonction morphomogique , tandis que l’accent externe ou secondaire, est conditionné par des contraintes pragmatique et/ou le rhytmique».[22]
L’accent est considéré inhérent à certans phonèmes , c’est-à-dire que les morphèmes lexicaux sont générateurs d’accents. M.Rossi introduit le concept d’accentème pour désigner une représentation abstraite qui entre dans la définiton des morphèmes et détermine la présence d’un accent lexical virtuel. Donc, l’accent a une fonction distinctive puisqu’il permet distinguer les homophones aux propriétés morphlogiques différentes. Par exemple : /d?/ est accentuable s’il s’agit du morphème lexical dent, il ne l’est pas lorsqu’il correspond au morphème grammatical dans. Bien qu’un interlocuteur, même illettré, le fait grâce au système contextuel qui lui transmet le message. Les morphème qui possèdent l’accentème peuvent justifier la présence d’un groupe intonatif, tandis que les mots fonctionnels sont atones. Les morphèmes grammaticaux n’ayant pas d’autonomie suprasegmantale ne peuvent pas former à eux seuls un groupe intonatif.
«L’enfant qui pleure dans son berceau a mal aux dents».
Dans cette perspective, M.Rossi signale qu’en français l’accent primaire est toujours réalisé sur la denière syllabe pleine à droite. Cet accent primaire est donc un accent de groupe qui organise l continuum sonore, segmente la chaîne parlée en unités prosodiques en vertu d’un jeu de contraintes syntaxiques et rhytmiques. Il contribue ainsi au décodage de l’énoncé en unité linguistiques successives.
Un accent secondaire peut être réalisé aussi bien sur des mots outils que sur des mots courts que sur ds mots longs. Il s’agirait au sens générique du terme d’une distribution variable. La mobilité de cet accent est l’existence de plusieurs accents secondaires foncionnellement différents. Ces accents seraient conditionnés par des contraintes de nature rhytmique, pragmatique et expressive.
La porté de cet accnt est donc à la fois le mot énoncé. L’accent énonciatif participe à la hiérarchie informative, il se plie au poids sémantique des mots n contexte et à leur importance effective dans le message, en détachant une unité particulière.
pas de fonction focalisante comme l’accent énonciatif, mais dispose d’un contenu supplémentaire . Ainsi, l’énoncé : Recommencer la disserte ? En prononçant sur un ton aigu la première syllabe du mot disserte rajoute ine information à l’énoncé : Tu pense vraiment ce que tu dis ? L’intonation véhicule un contenu suplémentaire au contenu de l’énoncé en soi.
Информация о работе Le système accentuel du français et sa valeur stylistique