Автор работы: Пользователь скрыл имя, 09 Ноября 2013 в 22:37, реферат
Le Nord-Pas-de-Calais se trouve tout au nord de la France.La superficie du Nord-Pas-de-Calais est de 12 414 km2, soit2,3 % du territoire français. Sa bordure littorale est importante: 140 km.Cette region a 350 km de frontières avec la Belgique.Elle est située entre le 50ème et le 51ème parallèle, c’est-à-dire la même latitude que Cracovie, Prague, le nord de la Chine, Vancouver.Son faible relief en fait une voie de communication naturelle entre Europe du nord et du sud, en particulier par le seuil de Bapaume.La barrière de la crête de l’Artois, d’à peine 100 mètres de dénivelé, a servi de rivage lors d’invasions marines au Tertiaire .D’autre part, la région est ouverte au détroit le plus fréquenté du monde, le Pas-de-Calais. Sa très proche voisine, la Grande-Bretagne (35 km), lui assure naturellement une place de premier rang dans le transit européen.
Situation geographique....................................................................................2
Le climat..........................................................................................................3
Les reliefs........................................................................................................4
Histoire de la region........................................................................................5
Decoupage administratif.................................................................................9
L’economie....................................................................................................11
Traditions populaires.....................................................................................13
Les hommes celebres...............................................................................15
La cuisine......................................................................................................16
Sante..............................................................................................................17
Enseignement et Recherche .........................................................................19
Medias ....................................................................................................20
Personnalités du Nord-Pas-de-Calais............................................................21
Langues régionales........................................................................................22
Patrimoine classé à l’Unesco.........................................................................23
Emblèmes.Identité visuelle traditionnelle.....................................................24
Literature ......................................................................................................25
Plan
Situation geographique
Le Nord-Pas-de-Calais se trouve tout au nord de la France.La superficie du Nord-Pas-de-Calais est de 12 414 km2, soit2,3 % du territoire français. Sa bordure littorale est importante: 140 km.Cette region a 350 km de frontières avec la Belgique.Elle est située entre le 50ème et le 51ème parallèle, c’est-à-dire la même latitude que Cracovie, Prague, le nord de la Chine, Vancouver.Son faible relief en fait une voie de communication naturelle entre Europe du nord et du sud, en particulier par le seuil de Bapaume.La barrière de la crête de l’Artois, d’à peine 100 mètres de dénivelé, a servi de rivage lors d’invasions marines au Tertiaire .D’autre part, la région est ouverte au détroit le plus fréquenté du monde, le Pas-de-Calais. Sa très proche voisine, la Grande-Bretagne (35 km), lui assure naturellement une place de premier rang dans le transit européen.
Le climat
Le climat régional ne présente pas de grande originalité. En fait, le Nord-Pas-de-Calais subit les mêmes influences que la majeure partie de la France, mais sa position plus septentrionale rend le temps plus instable, expliquant un ensoleille ment plus faible: moins de 1 600 heures. Située à la même latitude que St Pierre-et-Miquelon, la région n’en connait pas les excès climatiques grâce au courant marin chaud qui frôle l’Europe de l’Ouest, la dérive Nord-atlantique.
Cette influence maritime apparaît nettement en janvier: ce n’est qu’aux abords des Ardennes que le nombre de jours de gelées s’élève de façon notable. L’influence de l’Atlantique favorise également la pureté de l’atmosphère et la concentration d’iode qui sont à l’origine de la qualité de l’air respiré sur le littoral. Il pleut nettement plus sur les reliefs, surtout s’ils sont boisés, selon leur orientation face aux vents dominants de sud-ouest. Ainsi les zones très arrosées sont l’Artois, le Haut Boulonnais et l’Avesnois, tandis que certains secteurs flamands sont aussi secs que la Côte d’Azur. Les dangers liés à la météo sont relativement peu fréquents: verglas et neige persistent rarement (18 jours de neige en moyenne) tandis que la nébulosité gène la visibilité 81 jours par an à Lille (contre 28 à Calais). C’est le vent, dernier grand acteur du climat régional, qui se charge bien souvent de balayer le ciel, et ce dans toutes les directions.
Les reliefs
Les reliefs de la region sont faibles, tout ça explique la nature des sols. Il suffit par exemple que le sol soit crayeux, donc perméable, pour que certains territoires soient secs: c’est le cas en artois. D’autre part, l’évaporation dans les zones plates où l’eau paresse et la consommation des plantes riveraines (saules, peupliers, etc.) soustraient les ¾ des précipitations à l’utilisation humaine. Tout à fait logiquement, l’eau dévale des hauteurs, et le point de départ du cours détermine son type d’existence, dans le sens de la pente.
La Canche et l’Authie nées sur le versant Sud de l’Artois, courent sur des routes rectilignes et parallèles à la mer. Leur vallée est nettement encaissée (parfois plus de 50 mètres de dénivelé), large, au fond marécageux. Ces deux rivières ont toujours été des obstacles importants pour la circulation Nord-Sud. Les autres bassins importants naissent sur les versants nord de l’Artois, du Cambrésis et du Hainaut.
Histoire de la region
Les premiers peuples se sont installés dans la région au rythme des glaciations et ont laissé quelques vestiges de leur passage, essentiellement sur les plaines calcaires. La région était alors une steppe, peuplée de rennes. Les progrès seront lents, en agriculture et en métallurgie (premiers témoignages du Néolithique vers – 3700), mais le sol fertile favorise des implantations vers 3000 ans avant J.-C., le climat plus sec fait reculer la forêt et l’arrivée de nouvelles populations venues du sud provoque les premières guerres connues de l’histoire régionale et à l’âge du bronze, vers – 1500.
A l’époque celte, aux IIIe et IIe siècles avant J.-C., les Belges qui sont assimilés en partie au monde celte, conservent pourtant des idiomes et des habitudes de la vie germanique s’installent dans la région. La réputation de prospérité des territoires du Nord attisa la convoitise de Jules César. Les batailles furent alors fréquentes et meurtrières. L’écrasement des Nerviens en – 57 ne soumit pas toute la région à la pax romana.
La résistance ne s’éteindra que peu à peu pour devenir définitive avec l’exil des plus irréductibles en Angleterre. La Belgique vaincue, dévastée, connaîtra le destin des frontières (les «Marches») de l’Empire romain pendant plus de quatre siècles. Les autres envahisseurs viendront par la suite essentiellement de l’est. Ces nomades s’adaptèrent et s’intégrèrent aux populations sédentaires et la culture de la région s’en trouva très enrichie. Aux temps gallo-romains, la région est englobée dans le vaste ensemble appelé Belgique et divisée en cités.
La vie y reste essentiellement rurale, axée sur deux ressources principale que sont le blé et la laine. Si la christianisation est fragile, le latin élimine progressivement le celtique, sauf à l’extrême nord. La prospérité se traduit par un développement démographique important, même si la hantise des invasions reste très présente et freine la vie économique. Au IIIe siècle les Francs et les Alamans envahissent et pillent le territoire. Les dévastations sont si importantes qu’il faut recoloniser la région.
La région est fortement touchée par la révolte des Bagaudes. Dans le même temps, le rivage (de Dunkerque à Saint-Omer et Montreuil-sur-Mer) qui peut être attaqué par des invasions maritimes 97est abandonnée aux pillards. Les Angles et les Saxons s’y sont installés, comme en témoignent les noms de quelques villages ou ceux de légendes du littoral comme Sainte-Godeleine, Wierre-Effroy, Quentovic et bien d’autres. Au début du IVe siècle, avec l’aide des Francs déjà installés, la tranquillité est restaurée dans la région pour une cinquantaine d’années.
Les villes qui sont des places fortes stratégiques et administratives, ne peuvent se développer vraiment tandis que les grands établissements ruraux se transforment en agglomérations dynamiques. Mais les invasions constituent encore un frein au développement. Les Huns d’Attila, par exemple, assiègent Bavay en 358. Au début du Ve siècle, de très nombreux envahisseurs balaient l’armée romaine et le christianisme; ils sont Anglo-saxons, Vandales, Hasdingues, Suèves, Alains ou encore Francs. L’un d’eux, Clovis en chef ambitieux, s’élance de Tournai pour conquérir la Gaule en sa quasi totalité, tandis que l’Empire romain d’Occident s’effondre en 476. Du VIIe au XIIesiècle ce sont les pays de Tournai, Cambrai, Arras et de Vermand qui fournissent les principaux revenus domaniaux aux dynasties franques, mérovingiennes et carolingiennes. La région est donc l’un des pays où l’autorité a la place la plus importante. Le territoire reste tout de même bilingue avec le roman et le germanique. En 843, l’empire de Charlemagne est divisé entre ses petits-fils lors du traité de Verdun.
Cette division sera lourde de conséquences pour la région puisque l’avenir du Hainaut et du Cambrésis sera différent de celui de l’Artois et des Flandres pour plusieurs siècles. En 1347 à la suite d’un très long siège, la ville de Calais fut contrainte de se rendre au roi d’Angleterre Edouard III. Six notables prêt à faire le sacrifice de leur vie, acceptèrent de porter au roi les clefs de la ville et du château. Ils se présentèrent pieds nus, la corde au cou afin de sauver la population affamé. Leur bravure fut récompancée et la Reine d’Angleterre leur accorda la vie sauve. Dans les années 1600–1700 les règnes de Louis XIII et Louis XIV seront une nouvelle ère de près de quatre-vingt dix ans de combats, de sièges, de pillages, de dépeçages diplomatiques et de misère. De 1688 à 1713, la population régionale, française malgré elle, doit subir les assauts des Hollandais soucieux de reconquérir ce qu’ils considèrent comme leurs terres. Après plusieurs défaites importantes, la bataille de Denain sauve la quasi totalité des acquis français et le dernier traité qui concerne le tracé des frontières régionales sera celui d’Utrecht.
Le Nord-Pas de Calais est dessiné selon une frontière complexe qui est défavorable à ses intérêts économiques pourtant, les habitants, d’abord hostiles, finissent par accepter leur nouvelle identité française qui ne cessera de s’affirmer au fil des guerres et des épopées économiques.
La première trace de l’intégration française dans la région est militaire, ce sont les citadelles de
Vauban qui ponctuent le «Pré Carré». Le roi, Louis XIV, soucieux de passer outre les multiples découpages des pouvoirs politiques, religieux ou judiciaires de la région impose un premier cadre administratif très simplifié. Jusqu’en 1788, la prospérité économique retrouvée ne concerne pas le peuple mais seulement la haute société car l’indigence reste si grande que la moindre variation de l’économie entraîne un désastre qui est amplifié car la croissance démographique est importante. Donc, après les disettes répétées depuis 1740, la crise alimentaire qui s’étend dans le royaume en cette année pré-révolutionnaire touche énormément la région. En 1789, la Révolution française aura peu de répercussions sur le territoire régional même si le zèle révolutionnaire s’acharne sur les symboles de l’Église en détruisant de nombreux trésors artistiques et en vendant les biens du clergé dans l’indifférence.
La fin des privilèges ruine de nombreuses cités et la création des deux départements en 1790 avec leur découpage ou le choix des préfectures, suscitent de graves querelles. De 1792 à 1794, la région est par deux fois envahie par l’armée autrichienne. Le siège de Lille aboutira à sceller le sentiment patriotique qui restera par la suite très important. Ce sont les armées révolutionnaires qui libèrent le territoire et envahissent les provinces belges, lesquelles seront françaises jusqu’en 1814.
En 1799, Napoléon Bonaparte est accueilli par une région écœurée de la violence de la Terreur et est encore profondément rurale, illettrée et avide de paix. En 1810, grâce au blocus continental, l’économie du Nord-Pas-de-Calais décolle et est assurée par le développement de l’industrie cotonnière, de la recherche minière et de la nouvelle culture de la betterave à sucre, qui remplace le sucre de canne. Pourtant, la conscription, le chômage et la misère attisent la haine des populations contre Napoléon, mais en 1815, la région se soumet facilement à une armée d’occupation pour les trois ans 99suivants. Enfin en 1830, les provinces belges des Pays-Bas voisins se révoltent pour former un état souverain avec les provinces belges françaises.
Pendant la Première Guerre mondiale en 1914–1918, la région est une nouvelle fois envahie. Pendant quatre ans, la population va devoir apprendre à vivre avec «le Front» et toutes ses horreurs, ses privations, ses angoisses, ou avec l’occupation, les brutalités, les pillages, les bombardements. Cette période noire décime les hommes.
En 1929, la crise économique mondiale va frapper le colosse régional en chacune de ses faiblesses. C’est au tour des habitants du Nord-Pas de Calais d’émigrer, par milliers, jusqu’en 1936 avec l’arrivée le Front populaire qui durcit évidemment le climat politique régional. Les grands patrons et les syndicats s’affrontent sans merci avec l’exemple du député socialiste Roger Salengro qui victime d’une campagne calomnieuse et dégradante, se suicide.
En 1940, avec le début de la Seconde Guerre mondiale une nouvelle épreuve pour la région apparaît. L’invasion allemande est si rapide qu’elle provoque une véritable psychose collective et c’est l’exode. Le réembarquement des soldats britanniques entraîne l’acharnement des bombardements sur le port de Dunkerque qui est quasiment rayé de la carte. De 1940 à 1944 l’occupation la mettra hors de la juridiction française. Cette «zone interdite» est alors rattachée à la Belgique et devient un lieu de production industrielle massive adaptée aux besoins du IIIe Reich, et une zone stratégique de première importance comme le prouve le Mur de l’Atlantique, les aéroports militaires, les bases de lancement de fusée V-1 et V-2. Si les destructions dues aux sabotages des résistants et aux bombardements des Alliés ne sont que ponctuelles, elles scellent néanmoins un sentiment nationaliste face à l’envahisseur, entre les différentes sensibilités de la Résistance.
Dès 1944 avec la reconstruction, les Houillères sont nationalisées pour favoriser la bataille du charbon avec les autres pays européens. La sidérurgie est restructurée en 1948 avec la constitution d’Usinor. L’amélioration des infrastructures, la reconstruction des villes et l’accroissement démographique contribuent à assurer le redémarrage. Dans les années 1960, la période de prospérité cache mal les faiblesses de l’économie régionale mais progressivement. En 1973, les chocs pétroliers et la crise économique dans la quelle le monde s’enlise ravagent les anciennes zones industrielles. 1994 marque le début d’une série extraordinaire de grands travaux qui aboutit à la mise en exploitation du TGV Nord-Europe, d’Eurostar, de Thalys et du Tunnel sous la Manche. Dans le même temps, les dynamismes locaux se structurent pour créer les conditions d’un développement maîtrisé. Lentement la région oublie son rôle de frontière stratégique et efface les cicatrices profondes de l’industrialisation forcenée dont les traces persistent avec les anciennes usines, les terrils ou les maisons ouvrières.
Aujourd’hui, le Nord-Pas-de-Calais se trouve au centre de l’Union européenne et la régionaugmente le nombre de mesures pour améliorer le devoir de mémoire en reconstruisant les villages gaulois, les citadelles, les tranchées.
Decoupage administratif
Cette région administrative groupe les départements du Nord et du Pas-de-Calais.
Le Nord est le département français le plus septentrional, ce qui est à l’origine de son nom.C’est le département le plus peuplé de France, et avec le Pas de Calais, il constitue la région Nord-Pas-de-Calais.
Le Pas-de-Calais doit son nom au détroit qui le sépare de l’AngleterreLe Pas-de-Calais fut l’un des 83 départements créés à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789. Il fut constitué de plusieurs pays: le Boulonnais, le Calaisis, l’Artois et une partie du Ponthieu.
Lille est une grande ville française, chef-lieu de la région Nord Pas-de-Calais et préfecture du département du Nord qui se trouve à 218 km de Paris. Ses habitants sont appelés les Lillois.
Lille c’est le centre commercial, les industries textiles et metellurgiques y sont bien dévéloppées. Cette ville est riche en curiosités. Ici se trouve l’Ancienne Bourse de 1652, citadelle de Vauban; le musée de Beau-Arts, un de plus riches de France (peintures flamande, hollandaise, française etc.); le musée de l’hospice Comptesse et d’autres. Lille fut incorporée à la France en 1667.
Elle doit son nom à son emplacement historique sur une île au milieu de la Deûle. Comme en ancien français (L’isle), les dénominations néerlandaise (Rijsel) et flamande (Ryssel) de la ville indiquent son origine insulaire.
La communauté urbaine regroupe plus d’un million d’habitants. Elle forme une conurbation avec les villes de Roubaix, Tourcoing et Villeneuve-d’Ascq rassemblant 40 % de la population de l’agglomération.
L’aire urbaine de Lille débor de des frontières nationales, incluant notamment Courtrai, Mouscron et Menin en Belgique, soit un total de 1 727 525 habitants, ce qui fait de Lille la troisième métropole francophone du monde, après Paris et Montréal.
L’economie
La région, longtemps la plus industrialisée de la France (acier, textile, charbon) est devenu aujourd’hui la victime de la crise des industries traditionnelles et une terre d’émigration. Le dernier puits de mine a été fermé en 2004. Le Nord-Pas-de-Calais a perdu des centaines de milliers d’emploi et s’est donc profondement transformée, mais le taux de chômage reste supérieur à la moyenne nationale.
Malgré la présence de grandes entreprises (aliminium, verrerie, construction autumobile) et la création de petites unités utilisant de nouvelles technologie, le taux de chômage reste supérieur à la moyenne nationale.
La région a conservé une place de choix dans l’industrie textile et la sidérurgie avec la firme, la premiere en Europe et la seconde dans le monde. Elle détient également le premier rang européen pour la vente par correspondance, avec 21 entreprises qui réalisent 75 % du chiffre d’affaire national. Enfin, elle bénéficie du réseau nord-européen du TGV qui met Lille à une heure de Paris et à une demi-heure de Bruxelles.
La région Nord-Pas-de-Calais avec l’ouverture du tunnel sous la Manche a tourné une page très importante de son histoire. Le Nord-Pas-de-Calais est la premère région française pour les investissement étrangers. Elle est au 3e rang des régions françaises exportatrices après l’Ile-de-France et Rhône-Alpes; 30 % de la production totale régionale est exportée. L’Allemagne est le premier client et le Bénélux est le premier fournisseur.
Le Nord-Pas-de-Calais possède de 3 ports maritames: Boulogne (1er port de pêche français; 1er centre européen du traitement des 103produits de la mer); Calais (1er port de voyageurs de l’Europe continentale; 9 millions de voyageurs par an); Dunkerque (3e port de commerce français, 1er port de marchandises sèches).
Traditions populaires
Bien que le français soit la langue officielle, on y parle aussi le Ch’timi ou Ch’ti, le dialecte local légèrement différent du Picard. On l’entend parfois par les personnes agées ou dans les bistrots, et l’accent est assez présent partout.
Moulins .Il y a dans le Nord-Pas-de-Calais deux détails importants dans la nature des choses. Un: les rivières coulent lentement. Deux: le vent a du souffle. Et voilà les deux conditions réunies pour avoir des moulins, une variété de moulins.
− Les moulins à eau: du côté de l’Audomarois, sur l’Aa et l’Authie, et plus loin sur la Sambre, on trouve encore des dizaines de moulins à eau, parfois près de leur bief. Il y en a, il y en avait surtout, grosso modo, de deux espèces. Les sereins (roue en dessus), qui laissaient gentiment le courant tourner leur roue à aubes, et les têtus (roue en dessous), pour qui il fallait installer des systèmes de bacs ou autres pour que l’eau leur tombe dessus pour qu’ils daignent moudre. Il y en avait même quelques dissidents, de ce manichéisme meunier, et qui ont la roue sur le côté.
− Les moulins à vent: alors là, ça restaure. Et là aussi, il en reste une bonne trentaine. Des moulins à tour, du côté de Lille et des frontières de l’Artois, et des moulins à pivot dans les monts et les plaines flamandes. Pour le moulin à tour, les ailes sont sur le toit et c’est le toit qui tourne. À l’intérieur, c’est beau comme dans une horloge de géant. Quant aux moulins à pivot, c’est tout le moulin qui tourne ou qui tournait.