Автор работы: Пользователь скрыл имя, 26 Января 2014 в 10:34, курсовая работа
Dans le domaine de la Parémiologie constrative, un des principaux obstacles à surmonter est d’obtonir une equivalence parémiologieque en vue d’analyser les parémies dans différentes langues de travail.
Dans le cadre de cette étude, n’avons retenu que deux langueges : français et russe. Noun ne charchons à proposer une simple mise en rapport entre des parémis françaises et les et leurs equivalences respectifs en russe, mais biens à tracer une voie linguistique pour élaborer un corpus de données intéressantes, indispensable à recherche dans le domain parémiologieque.
1.Intoduction................................................................................4
2.Matériel théorique ................................................................4-5
3.Locution Proverbiales,examples,analyse,classification.........................5-11
4. Les locutions proverbiales françaises et leurs équivqalents en russe .........................................................................................12
5.Bibliographie................................................................13
Université d’état de Moldova
Faculté de langues et litératures étrangères
Dépertement langue française
Projet
De recherche
A la lexicologie française
“Les locutions proverbiales françaises et leurs équivqalents en russe »
De l’étudiante: Staicova Larisa
Groupe : 212EL
Chisinau 2012
Contenu
1.Intoduction.................
2.Matériel théorique ....................
3.Locution Proverbiales,examples,analyse,
4. Les locutions proverbiales
françaises et leurs équivqalents en russe ..............................
5.Bibliographie...............
Les locutions proverbiales françaises et leurs équivqalents en russe.
Intoduction.
Dans le domaine de la Parémiologie constrative, un des principaux obstacles à surmonter est d’obtonir une equivalence parémiologieque en vue d’analyser les parémies dans différentes langues de travail.
Dans le cadre de cette étude, n’avons retenu que deux langueges : français et russe. Noun ne charchons à proposer une simple mise en rapport entre des parémis françaises et les et leurs equivalences respectifs en russe, mais biens à tracer une voie linguistique pour élaborer un corpus de données intéressantes, indispensable à recherche dans le domain parémiologieque.
Nous avons voulu limiter le champ exploré, et centre notre attention sur les parémies les plus problématiques du point de vue traductologique, à savoir les proverbes et les phrases proverbiales.
L’ elaboration de ce corpus a mis a évidence un certain nombre d’aspects et de problémes que pose la recherche des equivalences parémiologieques : la sélection des parémies de la langue de départ, leur typologue, leur compréhension et leur expression dans la langue d’arrivée.
1.Un proverbe est une formule langagière de portée générale contenant une morale, expression de la sagesse populaire ou une vérité d’expérience que l’on juge utile de rappeler. Il n’est pas attribué à un auteur, (contrairement à la citation ou l’apophtegme) : les proverbes sont souvent très anciens, à l'origine populaire et par conséquent de transmission orale comme le proverbe africain. Ils servent généralement d’argument d’autorité. Leur utilisation dans le cadre d’une argumentation peut donc atteindre au sophisme.
Certains proverbes en contredisent d’autres, suivant, par exemple, qu’ils célèbrent les vertus de l’audace, ou au contraire, de la prudence (Exemple : "Qui ne tente rien, n'a rien" et "Dans le doute, abstiens-toi").
Le proverbe n'est pas forcément incisif, il peut être banal, mais il est surtout générique / de portée générale. Il est fixe en langue, (il forme un bloc autonome) mais peut comporter des variantes. De forme concise, il est souvent imagé, métaphorique, mais pas toujours.
Les proverbes appartiennent au patrimoine linguistique d’un pays. Se pose alors la question de leur conservation (c’est-à-dire de leur mise par écrit) et avant tout de la collecte de ce savoir diffus, plus rural que citadin et surtout porté par les anciennes générations. En effet, son origine folklorique est altéré par l'uniformisation des cultures et l'éloignement des sources (à l'image du patois) lié au mouvement d'exodes modernes.
Cette disparition progressive donne lieu à des mélanges, amalgames et détournements, souvent involontaires du fait de leur complexité, mais désormais élaboré pour marquer une forme humoristique, appelés faux proverbe, on parle alors d'antiparémie car à l'image du slogan, il peut prendre un sens opposé, amoral ou inintelligible1.
Les proverbes sont étudiés par la parémiologie.
Le terme "proverbe" est un terme générique, couvrant des concepts différents. Quelques éléments permettent de les différencier, bien que la frontière séparant les uns des autres ne soit pas véritablement tranchée2 :
1) Acheter chat en poche, ou
en sac1
Acheter une chose de confiance, sans l'avoir vue,
et être trompé par le vendeur.
Cette expression traduite
du latin, caractérise la simplicité de celui qui achèterait un chat enfermé dans
un sac, sans voir de quelle espèce, de quelle robe est l'animal,
s'il est beau ou laid, et qui aurait ensuite а se repentir de sa confiance.
2) A la guerre, comme а la guerre
Il faut savoir supporter la fatigue et les privations, quand la circonstance
l'exige.
La phrase complète serait
: il faut être patient et résignй а la guerre, comme la circonstance
exige qu'on le soit , quand on est а la guerre.
3) Attacher le grelot
Agir le premier dans une entreprise périlleuse.
La Fontaine1 a
spirituellement expliqué et appliqué l'expression dans la fable : Le
conseil tenu par des rats
Les rats se réunissent
en conseil, pour y aviser aux moyens de se préserver de la dent de
la griffe de Rodilard. Leur doyen, personne fort prudente, est d'avis
qu'il faut attacher un grelot au cou de l'ennemi : de
la sorte, qu'on l'entendra toujours arriver. Mais il s'agit d'aller
mettre le grelot :personne ne se présente pour tenter l'entreprise.
1) Le plus illustre des
fabulistes français, né en 1621, mort en 1695. L'ouvrage sur lequel
repose sa réputation est son recueil de Fables,
divisé en 12 livres, dont les 6 premiers parurent en 1668, les 6 derniers
de 1678 а 1694.
4) Avoir de la corde de pendu
Avoir de la chance, être heureux au jeu, dans set entreprises.
Dès l'antiquité, on attribuait
des propriétés sanitaires merveilleuses а la corde qui avait servi
au supplice ou au suicide d'un pendu. Au moyen âge, outre cette vertu
curative, souveraine contre les maux les plus divers, on lui reconnaissait
le don de mйnager toutes les chances favorables du jeu а celui qui
en avait un petit morceau dans sa poche. Une semblable superstition
est certes bien ridicule, et il serait difficile de l'expliquer, sinon
par cette autre croyance de nos pères :
Ce qui nuit а l'un, duit (est avantageux)
а l'autre.
II ne faut donc pas chercher
а se procurer de la corde de pendu, comme le font encore nos paysans,
ce talisman ne porte pas plus bonheur, qu'il ne porte malheur d'tre
le treizième а table, même placé sous une solive, ce qui, selon quelques-uns, rend
le présage plus funeste encore.
5) C'est de plus fort
en plus fort, comme chez Nicolet
Se dit de choses qui provoquent citez ceux qui les voient ou qui les
entendent un йtonnement toujours croissant.
Locution familiиre, empruntйe
au langage du charlatan ou bateleur Nicolet, annonзant aux spectateurs
des tours de plus en plus surprenants.
6) C'est le pot de
terre contre le pot de fer
(LA FONTAINE2) C'est un faible, qui veut lutter contre
un plus fort, et qui sera brisй.
7) C'est la faim qui
épouse la soif
Se dit d'un mariage de deux personnes qui sont également pauvres.
8)C'est la mer а boire
Se dit d'une chose qui présente de grandes difficultés
9) C'est une cinquiиme
roue а un carrosse
C'est un homme qui n'est utile en rien.
10) Chercher une aiguille
dans une botte de foin
Chercher une chose difficile а trouver.
11) Commander а la baguette
Commander d'une maniиre impérieuse, en homme а qui rien ne doit
résister.
Cette expression peut s'expliquer
soit par la baguette magique que l'on prкte, dans les contes, aux personnages
fantastiques, comme signe de leur puissance, soit par ce fait que les
verges des licteurs romains, le cep de vigne des centurions, chez nous,
le bвton des maréchaux de France est l'insigne de l'autorité exercée
ou déléguée. C'est par la premiиre explication qu'il faut interpréter
cette autre expression : être
servi а la baguette, c'est-а-dire promptement, comme un génie qui
n'a qu'а étendre sa baguette pour être obéi.
12) C'est saint Roch et son chien
Ces deux personnes sont toujours ensemble.
Saint Roch (XIIIe siècle)
est toujours représenté accompagné d'un chien. S'étant dévoué
а soigner les pestiférés, il fut atteint par la contagion, et, pour
n’être а charge а personne, il se retira dans une solitude. II
y fut découvert par le chien d'un gentilhomme nommé Gothard, qui le
fit soigner. L'animal devint son compagnon.
13) Couper l'herbe sous
le pied а, quelqu'un
Le supplanter.
C'est faire а quelqu'un
le tort que l'on ferait а un animal eu train de paоtre, si l'on coupait
l'herbe sous lui, pour l'empêcher de la manger.
14) Demander la lune
Demander une chose impossible.
15) Disputer sur la pointe
d'une aiguille
Discuter sur une chose petite, sanas importance,
qui n'en vaut pas la peine.
Les Grecs disaient : Disputer sur l'ombre d'un вne. Une historiette
racontée aux Athéniens par Démosthène1 avait
été l'origine de cette expression.
16) Dépouiller le vieil
homme
Se défaire de ses vieilles habitudes.
Cette expression est souvent employée dans l'écriture avec le sens
de changer de vie, dépouiller sa nature corrompue par le péché, pour
se faire comme une вme nouvelle et pure de toute souillure. Dans les
premiers temps du christianisme, les paпens nouvellement convertis,
ounéophytes (littéralement : nouvellement nés) portaient
pendant huit jours des v êtements
blancs neufs.
17) Donner du fil а
retordre а quelqu'un
Donner а quelqu'un une tвche difficile, qu'il ne fera pas sans peine.
Retordre le fil,
c'est faire une petite corde avec plusieurs brins de fils. Or, pour
faire celle opération, il faut tourner les fils dans le sens inverse
de celui oщ ceux-ci ont « été tourné quand ils ont été filés.
Les brins résistent а ce mouvement, et font effort pour tourner sur
eux-mêmes, et non dans le sens opposé qu'on veut leur faire prendre.
L'opération qui consiste а retordre le fil est donc une opération
difficile.
18) Dorer la pilule а
quelqu'un
1) Amener quelqu'un, par des paroles flatteuses, а faire une 'chose
qui lui déplaоt.
2) Envelopper de paroles flatteuses un refus que l'on fait а quelqu'un.
Chacun sait que les pharmaciens
revêtent souvent d'une-couche d'or ou d'argent les substances amиres
ou nauséabondes qu'ils préparent pour être prises sous forme pilules.
Ce médicament est ainsi plus agréable а l'îil et ne communique pas
sur le champ son mauvais goùt au palais.
19) Dormir sur les deux
oreilles
Dormir d'un sommeil profond et tranquille.
Cette expression est une
mauvaises traduction d'un proverbe latin correspondant. Les Latins disaient
: dormir sur celle des deux oreilles que l'on veut1,
c'est-а-dire, dormir aussi bien, couché sur le côté gauche, que
couché droit, et ils appliquaient l'expression а un homme débarrassé
de toute crainte, de tout souci. Le français n'ayant pas d'adjectif
pour rendre, sous une forme brève, l'adjectif qui signifie en latin
: n'importe lequel des deux, l'a traduit par
les deux, ce qui présente une impossibilité physique et un
sens absurde .
20) Employer toutes les
herbes de la Saint-Jean
Employer pour réussir les meilleurs moyens possibles.
C'était chez nos aпeux
une croyance superstitieuse que certaines herbes cueillies le jour de
la Saint-Jean, entre le lever de l'aurore et le lever du soleil, avaient
des vertus merveilleuses, elles pouvaient non seulement guérir, prévenir
même les maladies, mais préserver d'un grand nombre de dangers, de
la foudre, de l'incendie, des maléfices des sorciers, etc. Employer
toutes les herbes de Saint-Jean,
c'était user des moyens les plus puissants que l'on connait pour assurer
le succиs de l'entreprise.
21) En parlant du loup,
on en voit la queue
Se dit quand une personne, de laquelle on parle, survient inopinément.
Dans la fable de La Fontaine2,
le Loup, la Mиre et l'Enfant, une mère menace son enfant qui crie.
Le Loup, toujours en quête d'une bonne provende (provision de bouche),
passe а propos et se tient prêt. C'est peut- être
cette fable, dont l'idée est ancienne, qui a donné naissance au dicton.
Mais pourquoi est-ce la queue et
non la tête de l'animal que l'on voit, quand on parle do lui ? On sait
que le loup, sauf quand il est pressé par la faim, ne se laisse guère
voir en face, c'est son allure timide et fuyante que nos pères ont
voulu figurer dans le proverbe. Il faut remarquer que cette expression
est d'un emploi familier, qui même implique peu de considération pour
la personne ainsi comparée. Si l'on veut être gracieux, il faut dire
:
Quand on parle de la rosé, on en voit les boutons, ou :
Quand on parle du soleil, on en voit les rayons.,
2) Le plus illustre
des fabulistes français, né en 1621, mort en 1695. L'ouvrage sur lequel
repose sa réputation est son recueil de Fables,
divisé en 12 livres, dont les 6 premiers parurent en 1668, les 6 derniers
de 1678 а 1694.
22) Aller au-devant de quelqu'un
avec la croix et la banniиre
Faire а quelqu'un un accueil cérémonieux.
Au moyen âge, il était
d'usage que le clergé se rendit en procession, avec
la croix et la banniиre, au-devant des princes qui arrivaient
dans une ville, ou des seigneurs qui entraient dans leur fief 2
2) Un fief était une terre
donnée par un prince а l'un de ses fidèles compagnons, la propriété
était soit temporaire, soit viagère, soit héréditaire. Le détenteur
du fief, ou vassal, devait au donateur, ou suzerain, la fidélité et
le service militaire.
23) A P âques ou la Trinité
A une époque incertaine.
Il y a des ordonnances du XIIIe et
XIVe siècle,
par lesquelles les Roi de France promettaient de rembourser les sommes
emprunter par eux, soit а Pâques, soit 56 jours plus tard, а la fête
de la Trinité. Après bien des déceptions, les créanciers en arrivaient
а ne plus compter sur ces échéances comme sur des échéances certaines.
24) Après lui, ou après cela il faut tirer l'échelle
On ne peut mieux faire.
Cette expression est ordinairement
employée avec un sens favorable. Cependant, la signification exacte
est celle-ci : On
ne peut mieux faire dans le crime. L'échelle
en question est celle par laquelle les condamnés montaient au gibet.
Quand plusieurs criminels devraient exécutés ensemble, le plus coupable
passait le dernier. Après lui, on pouvait tirer
ou retirer l'échelle.
25) Après moi le déluge
Peu m'importe ce qui arrivera quand je serai mort.
Ce mot est attribué а
la Marquise de Pompadour. Voyant Louis XV attristé par la défaite
de Rodbach1 et
inquiet au sujet de la monarchie, qu'il sentait devenir impopulaire
en France, elle lui dit : Vous
avez tort de vous affliger; vous tomberiez malade, et d'ailleurs aprиs
nous le déluge.
D'autres attribuent ce
mot а Louis XV lui même.
1) Ville de Saxe. Cette
défaite, fut infligée, pendant la guerre de Sept-Ans, par Frédéric
II roi de Prusse, а l'armée française, commandée par le prince de
Soubise (1575).
26) Arriver comme une marée en carême
Se dit d'une chose qui arrive en temps opportun,
au moment oщ elle es désirée.
Le poisson étant le principal
des aliments dont le jeune quadragésimal prescrit l'usage pendant les
trois jours maigres de chaque semaine, la marée est impatiemment attendue,
et arrive а propos pour fournir la table de ceux qui observe l'abstinence
On sait qu'un retard dans
l'arrivée de la marée fut cause de la mort d'un personnage célèbre
dans l'art de la cuisine, Vatel, maоtre d'hôtel du prince de Condé.
27) ) Au bout du fossé la culbute
On rapporte l'origine de ce proverbe а un usage féodal.
A certains jours de fête,
les manants1, pour divertir le seigneur et gagner des prix,
franchissaient en sautant un fossé plein d'eau, dont la largeur allait
en augmentant.
La chose était facile,
tant qu'ils avaient а sauter par dessus la partie étroite ou moyenne
du fossé, quand ils arrivaient а la partie large, il y en avait peu
que leur élan portât jusqu'а l'autre bord, les autres tombaient dans
l'eau, accident désagréable qu'ils avaient pu prévoir et auquel ils
s'étaient résignés а l'avance, en le considérant comme fatal.
1) Le mot manant désignait
au moyen âge, tout homme ayant une propriété rurale, un manoir.
Les bourgeoisétaient
les habitants des villes, les manants ceux
de la campagne. Ce dernier nom a été pris peu а peu par les seigneurs
avec une acceptation méprisante, et a désigné un paysan,
un homme grossier.
28) Avoir la tête prиs du bonnet
Cire naturellement disposé а des emportements voisins de la folie.
Faut-il croire que les
personnes qui, par l'usage des bonnets, se tiennent la tête
chaude, sont plus
sujettes que d'autres а se mettre en colère ? Mille exemples contrediraient
cette opinion. A la cour des Valois, un personnage avait le droit de
dire au prince, avec impunité, ses plus dures vérités :c'était
le fou. Les fous
avaient un bonnet particulier, marque distinctive de leur emploi. Avoir
la tête prиs du bonnet signifie
donc : être
voisin de la folie. Triboulet,
fou de François Ier, disait un jour а son maоtre ; «
Si l'empereur Charles-Quint1 est
assez fou pour voyager en France sur la parole de Votre Majesté, qui
a tant de raisons de le traiter en ennemi, je lui donnerai mon bonnet (c'est-а-dire,
je le déclarerai plus fou que moi).e t s'il voyage, répondit le roi,
sans avoir а s'en repentir ? Alors, répliqua Triboulet, je reprendrai
mon bonnet pour en faire présent а votre Majesté. »
1) Empereur d'Allemagne
et roi d'Espagne, né en 1500, mort en1558. Il fut l'adversaire des
rois de France François Ier et
Henri II. Il se retira dans un monastère de Saint-Just, en Espagne.
29) Avoir maille а partir avec quelqu'un
Avoir une discussion, un différend avec quelqu'un.
Sous les Capétiens, les
monnaies étaient : la livre, le sou, vingtième partie de la livre,
le denier, douzième partie du sou, la maille, moitié du denier. Or
la livre, après avoir eu dans le principe, sous Charlemagne, la valeur
d'une livre pesant d'argent
(on comprend qu'alors elle
était une monnaie de compte, et non une monnaie courante),
était arrivée, au XVIIIe siècle,
а valoir а peine un de nos francs. On voit quel était le peu de valeur
d'une maille. Ceux qui prétendaient ensemble а la possession d'une
maille ne pouvaient se la partager (tel est le son du vieux verbe par
tir) ; ils ne pouvaient que se la disputer. Tel est encore le sens de
maille dans l'expression :
N'avoir ni sou ni maille, c'est-а-dire
être trиs pauvre.
30) Coup de Jarnac
Manœuvre imprévue, habile, mais peu loyale.
En 1547 les seigneurs de
Jarnac et de La Châtaigneraie se battirent en duel devant le roi Henri
II. La Châtaigneraie était renommé pour sa force а l'épée; Jarnac
avait été affaibli par une maladie. L'issue du combat fut autre qu'on
ne l'attendait. D'un coup d'épée, que lui seul connaissait, qu'il
ne manquait jamais. Jarnac fendit le jarret а son adversaire. Le coup
était habile, mais on le jugea peu chevaleresque. De lа vient que
l'expression est employée en mauvaise part.
Proverbe français |
équivaqlents en russe |
1.L'appétit vient en mangeant. |
Аппетит приходит во время еды. |
2.Qui part à la chasse perd sa place. |
Бабочка улетела, место прогорело. |
3. On n'a rien sans rien. |
Без труда не вытащишь и рыбку из пруда |
4. Aide-toi et le Ciel t'aidera. |
Береженного Бог бережет. |
5. Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras. |
Ближняя копеечка дороже дальнего рубля. |
6. Jamais deux sans trois. |
Бог любит Троицу. |
7. l faut rendre à César ce qui appartient à César. |
Богу Богово, а кесарю кесарево. |
8. Rien ne vaut son chez-soi. |
В гостях хорошо, а дома лучше. |
9. Méfie-toi de l'eau qui dort |
В тихом омуте черти водятся. |
10. Rien ne sert d'apporter de l'eau à la rivière. |
В Тулу со своим самоваром не ездят. |
11. À Rome, il faut vivre comme les Romains. |
В чужой монастырь со своим уставом не ходят |
12. On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs. |
Где дрова рубят, там щепки летят. |
13. Nécessité fait loi. |
Голод не тетка, пирожка не подсунет. |
14. En sa peau mourra le renard/Qui a bu boira. |
Горбатого могила исправит. |
15. Abondance de biens ne nuit pas. |
Едешь на день, хлеба бери на неделю. |
16. Les murs ont des oreilles. |
И у стен бывают уши. |
17. Quitte ou double |
Или грудь в крестах, или голова в кустах |
18.Comme on fait son lit on se couche. |
Как аукнется, так и откликнется. |
19. Le loup apprivoisé rêve toujours de la forêt. |
Как волка ни корми, а он все в лес глядит. |
20. Il faut soigner le mal par le mal. |
Клин клином вышибается. |
21. Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. |
Кто рано встает, тому Бог дает. |
22. Quand on parle du loup, il sort du bois. |
Лёгок на помине. |
23. Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras. |
Лучше синица в руки, чем журавль в небе. |
24. L'amour est aveugle. |
Любовь зла - полюбишь и козла. |
25. Pierre qui roule n'amasse pas mousse. |
На битой дороге трава не растет. |
26. Aide-toi et le Ciel t'aidera. |
На Бога надейся, а сам не плошай. |
27. Méfie-toi de l'eau qui dort. |
Не бойся собаки, что лает, а бойся той, что молчит да хвостом виляет. |
28. Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. |
Не говори гоп, пока не перепрыгнешь. |
29. Ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire la grimace. |
Не учи рыбу плавать. |
30. À quelque chose malheur est bon. |
Нет худа без добра. |
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